1771 - 1871
Fonds constitué de 28 000 pièces.
Description du contenu
Fonds réparti en 6 grands ensembles chronologiques : 1. Ancien Régime et Révolution, 2. Directoire, Consulat, Empire, 3. 1ere restauration, Cent-Jours, 2e restauration, 4. Révolution de 1830 et monarchie de juillet, 5. Révolution de 1848 et 2e république, 6. 2e empire, défense nationale et Commune.
Fonds composé essentiellement d'estampes et de dessins, mais comportant aussi des affiches, placards, lettres autographes, éventails, sceaux, médailles...
Autres données de volumétrie
249 vol. gr. in-fol. et 5 vol. carta maxima.
Langue(s)
Français
Thèmes principaux
Révolution française.
Directoire.
Consulat.
Commune.
Premier empire.
Second empire.
Restauration.
Type(s) de documents
Estampes
.
Affiches
.
Dessins
.
Textes manuscrits
.
Accès et catalogues
Possibilités de prêt
Consultation sur place
Catalogue(s) et inventaire(s)
F.L. Bruel, Un siècle d'histoire de France par l'estampe 1770-1871. Collection de Vinck. Inventaire analytique, Bn, 1909-.
Catalogue(s) en ligne
Autres références :
L. Beaumont-Maillet, 'Les collectionneurs au Cabinet des Estampes', dans Nouvelles de l'Estampe, 1993, n°132, p. 5-27.
L. Beaumont-Maillet, 'Les collectionneurs au Cabinet des Estampes', dans Nouvelles de l'Estampe, 1993, n°132, p. 5-27.
Historique et constitution
Historique
Le baron de Vinck de Deux-Orp était belge. Né à Bruxelles en 1859, il était fils d'Eugène de Vinck et de la fille du vicomte de Spoelberch de Lovenjoul, sœur du célèbre bibliophile balzacien qui légua à l'Institut de France ses archives littéraires. Après des études à l'Université de Louvain, il poursuivit une tradition de famille en entrant dans la carrière diplomatique et fut successivement secrétaire d'ambassade au Caire, à Istanbul, à Saint-Pétersbourg et à Pékin.
A l'âge de quarante ans, sa santé s'étant altérée, il quitta la carrière diplomatique et choisit de se retirer à Paris, qu'il considérait comme sa patrie d'élection. ("Un jour loin de Paris, disait-il, est un jour perdu").
Dans sa demeure de la place de l'Etoile, il travailla à enrichir la collection d'estampes qu'il avait héritée de son père. Initialement, la collection d'Eugène de Vinck, qui avait toujours voué un culte à Marie-Antoinette, consistait en quatre mille estampes essentiellement consacrées à l'objet de son admiration. Cari de Vinck l'élargit considérablement, de sorte qu'elle couvrit un siècle d'histoire de France, du mariage de Louis XVI aux dernières convulsions de la Commune. Le souci de préserver cette collection unique le fit songer à la donner de son vivant à une institution publique et ce fut Georges Lenôtre qui l'orienta vers la Bibliothèque Nationale. En mars 1906, 17 000 gravures prirent le chemin de la rue de Richelieu. Ce don fut considéré comme "royal" par l'administrateur général de l'époque, Henry Marcel.
Pendant trois ans encore, le baron accrut sa collection, qu'il porta à 28 000 pièces.
A l'âge de quarante ans, sa santé s'étant altérée, il quitta la carrière diplomatique et choisit de se retirer à Paris, qu'il considérait comme sa patrie d'élection. ("Un jour loin de Paris, disait-il, est un jour perdu").
Dans sa demeure de la place de l'Etoile, il travailla à enrichir la collection d'estampes qu'il avait héritée de son père. Initialement, la collection d'Eugène de Vinck, qui avait toujours voué un culte à Marie-Antoinette, consistait en quatre mille estampes essentiellement consacrées à l'objet de son admiration. Cari de Vinck l'élargit considérablement, de sorte qu'elle couvrit un siècle d'histoire de France, du mariage de Louis XVI aux dernières convulsions de la Commune. Le souci de préserver cette collection unique le fit songer à la donner de son vivant à une institution publique et ce fut Georges Lenôtre qui l'orienta vers la Bibliothèque Nationale. En mars 1906, 17 000 gravures prirent le chemin de la rue de Richelieu. Ce don fut considéré comme "royal" par l'administrateur général de l'époque, Henry Marcel.
Pendant trois ans encore, le baron accrut sa collection, qu'il porta à 28 000 pièces.
Ancien(s) possesseur(s)
Baron Eugène de Vinck de Deux-Orp (1823-1888), collectionneur et diplomate.
,
Carl de Vinck de Deux-Orp (1859-1931), collectionneur et diplomate
Acquisition
Don(s)
Etat du traitement
Catalogué
: Marque de collection : de Vinck.
Cote : Collection de Vinck
Classé : Le classement de la collection s'effectua en accord avec le baron. Pour éviter tout double emploi avec la série Ob 1, le classement chronologique fut abandonné au profit d'un classement méthodique. En tête de chacun des volumes, contenant les estampes montées sur un papier filigrané "Collection baron de Vinck", un titre imprimé par l'Imprimerie nationale indique la tomaison et les numéros extrêmes des estampes qu'il contient.
Classé : Le classement de la collection s'effectua en accord avec le baron. Pour éviter tout double emploi avec la série Ob 1, le classement chronologique fut abandonné au profit d'un classement méthodique. En tête de chacun des volumes, contenant les estampes montées sur un papier filigrané "Collection baron de Vinck", un titre imprimé par l'Imprimerie nationale indique la tomaison et les numéros extrêmes des estampes qu'il contient.
Etat d'accroissement
Fonds clos
Informations complémentaires
Référence(s) bibliographique(s)
J. Laran, 'La collection de Vinck à la Bibliothèque nationale', dans Gazette des Beaux-Arts, 1909, t. II, pp. 84-88.
E. Bonnaire, 'Carl de Vinck de deux-Orp, amateur, écrivain d'art, 1859-1931', dans Bulletin de l'Académie des Beaux-Arts, n°13, 1931, pp. 37-43.
E. Bonnaire, 'Carl de Vinck de deux-Orp, amateur, écrivain d'art, 1859-1931', dans Bulletin de l'Académie des Beaux-Arts, n°13, 1931, pp. 37-43.
