Description du contenu
La Stéréothèque est une base de données patrimoniale, recensant et donnant accès à des collections publiques et privées de vues stéréoscopiques.
Pour contribuer à leur valorisation, le CLEM, possesseur de cette collection numérique, s’est associé à Archéovision, UMS 3657 du CNRS.
La Stéréothèque se veut une plateforme collaborative où chacun peut contribuer en signalant ses fonds et/ou en indexant les images. En outre, elle offre la possibilité de constituer sa propre collection numérique et de visionner les images en anaglyphe.
Les images stéréoscopiques sont constituées de deux vues de la même scène, présentées côte à côte. L’une correspond à l’œil droit, l’autre à l’œil gauche. Différents procédés permettent au cerveau de l’observateur de fusionner les deux images reçues séparément par les yeux et de percevoir ainsi le relief. Ces images, nées au XIXe siècle, ont connu un succès considérable et constituent aujourd’hui une ressource documentaire inépuisable pour l’étude de notre patrimoine.
En 1838, le premier appareil permettant de reconstituer artificiellement l’illusion du relief est inventé : le stéréoscope. Cette invention serait sans doute tombée dans l’oubli sans l’invention en 1839 du premier appareil photographique, le daguerréotype. C’est avec l’Exposition universelle de Londres en 1851 que l’engouement pour la stéréoscopie débute. Très vite, l’Europe et les Etats-Unis sont conquis et les premiers appareils photographiques stéréoscopiques sont inventés. Une véritable industrie se met en place et des millions d’images en relief sont diffusées dans le monde entier.
En une dizaine d’années, les sujets se multiplient : monuments, paysages, vie quotidienne, grands événements ou personnages célèbres.
Les salons bourgeois puis la population toute entière trouvent dans ces vues un moyen de se divertir et d’apprendre.
A la fin du XIXe siècle et jusque dans les années 30, les amateurs découvrent la pratique grâce à l’utilisation d’appareils simplifiés. De très nombreux clichés sont alors pris dans la sphère privée et familiale. Cet engouement durera jusqu’après la Seconde Guerre mondiale ; l’usage cessant brutalement au début des années 1950.
Les images stéréoscopiques présentent un intérêt et un potentiel majeurs tant d’un point de vue historique que technique. Ce fonds aux sujets très variés (monuments, paysages, vues de villes, scènes de rue, évènements, industrialisation, ainsi que des scènes de genre ayant un réel intérêt ethnographique) vient illustrer la connaissance de l’Histoire entre le milieu du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle.
Autres données de volumétrie
Thèmes principaux
Type(s) de documents
Accès et catalogues
Conditions d'accès
Possibilités de reproduction
Fonds numérisé en ligne
Historique et constitution
Historique
Pour cela, il s’est associé à un partenaire majeur qui pilote l’aspect technique de l’archivage et de la mise en ligne des fonds : Archéovision, UMS 3657 du CNRS.
Ce projet a reçu, dès sa création, le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication et de la Région Nouvelle-Aquitaine.
Mode de constitution
Donateur(s)
Acquisition
Informations complémentaires
Nom du responsable du fonds
Fonds liés
-
Fonds d’images stéréoscopiques sur les Pyrénées (Médiathèque Intercommunale André Labarrère) : le CLEM a indexé les collections stéréoscopiques de la médiathèque. Elles ont ensuite été intégrées à la bibliothèque numérique Pireneas (exposition Pyrénées 3D)
-
Pyrénées 3D
