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La Bibliothèque Mazarine définit son fonds janséniste depuis le XIXe siècle comme recouvrant l’ensemble des ouvrages d’auteurs dits jansénistes et de leurs contradicteurs, ainsi que des publications de nature théorique, officielle, d’actualité ou polémique défendant ce mouvement, s’y opposant ou l'éclairant sur le plan historique. De ce périmètre relèvent également des ouvrages ne traitant pas du jansénisme, mais dont leur auteur se réclamerait.
Les pièces officielles ou pamphlétaires ont très souvent été reliées dans des recueils factices dès les XVIIe et XVIIIe siècles, assemblés chronologiquement ou par sujets, qui composent aujourd'hui de remarquables séries dans deux formats différents : l'in-quarto en général pour les documents officiels (mandements, lettres patentes et déclarations étaient généralement imprimés dans ce format), en témoigne une belle série de 38 volumes issus des confiscations révolutionnaires, reliés en parchemin vert et titrés « Histoire du jansénisme » ; l'in-octavo pour les écrits critiques ou les libelles, d’usage plus facile pour le public (dans ce format, la Bibliothèque Mazarine conserve la plupart des pièces pamphlétaires désignées sous le terme de Sarcelades).
Langue(s)
Thèmes principaux
Personne(s) liée(s)
Lieu(x) géographique(s)
Accès et catalogues
Conditions d'accès
Possibilités de prêt
Possibilités de prêt inter-bibliothèques
Possibilités de reproduction
Catalogue(s) en ligne
Le fonds fait aujourd'hui l'objet d'une campagne de signalement (dépouillement systématique des recueils, catalogage livre en main, mise en valeur), soutenue par l'Agence bibliographique de l'Enseignement supérieur.
Historique et constitution
Historique
Le fonds janséniste de la Bibliothèque Mazarine s’est constitué depuis le XVIIe siècle. On notera qu'en tête de la première liste d'acquisitions effectuées en 1643 par Gabriel Naudé pour la bibliothèque de Mazarin, figurait justement un exemplaire de l’Augustinus, dans l'édition parisienne de 1641, postérieure d'un an à l'originale (BnF, n.a.f. 5764, f. 16). Il s'est considérablement développé, d'abord par des acquisitions courantes, puis à la faveur des apports massifs des confiscations révolutionnaires, en provenance notamment de la grande abbaye Saint-Victor de Paris. Quelques apports spécialisés l'ont conforté, comme le legs Armand-Prosper Faugère en 1899, ou la donation, en 1992, d'une partie de la bibliothèque d'Augustin Gazier, qui avait été président de la Société des amis de Port-Royal de 1913 à 1932.
Mode de constitution
Acquisition
Etat du traitement
Etat d'accroissement
Informations complémentaires
Référence(s) bibliographique(s)
Dictionnaire de Port-Royal. Sous la dir. de Jean Lesaulnier et Antony McKenna, avec la collaboration de Frédéric Delforge, Jean Mesnard, Régine Pouzet... Paris : H. Champion, 2004.
