Description du contenu
La collection offre un large panorama des genres – scènes historiques ou mythologiques, paysages (flamands et italiens en particulier), motifs décoratifs, mais encore portraits, caricatures, académies, physionomies humaines et animales... – et des techniques du dessin : pierre noire, lavis, sanguine ou aquarelle.
L’École française est la mieux représentée, avec quelques chefs-d’œuvre, comme les douze dessins de Jean Honoré Fragonard, Hubert Robert, Elisabeth Vigée-Lebrun, Oudry, et pour le XVIIe siècle, Philippe de Champaigne ou Charles Lebrun. La collection française se caractérise également par la forte présence d’artistes « méridionaux » : le montpelliérain Sébastien Bourdon, le nîmois Charles Natoire (dont le musée possède 67 dessins) ou le marseillais Pierre Puget en sont quelques exemples.
Les dessins de l’École italienne (136 au total), comptent néanmoins parmi les plus beaux du Musée Atger : Le Guerchin, les Carrache, le Dominiquin, Véronèse, le Titien ou Tintoret et surtout Giambattista Tiepolo dont le Musée Atger possède la plus importante collection publique française (26 dessins).
L’École du Nord, enfin, rassemble les artistes allemands, polonais, belges ou suisses, mais surtout flamands et hollandais, avec Brueghel, van Dyck, Jordaens et bien sûr Rubens.
La collection est complétée par un riche fonds d’estampes, souvent conservées dans de volumineux albums, et par une trentaine de tableaux, dont le plus marquant est celui de Michel Serre représentant un épisode de la Peste de Marseille en 1720 : le quai de la Tourette.
Thèmes principaux
Volumétrie par domaine
Volumétrie par type de document
Dessins : 1000 unité(s)
Peintures : 30 unité(s)
Accès et catalogues
Conditions d'accès
Possibilités de prêt
Possibilités de prêt inter-bibliothèques
Historique et constitution
Historique
Ce sont en fait près de mille dessins et quelque cinq mille estampes des écoles française, italienne et nordique qui forment la collection du musée Atger, constituée par les dons successifs du collectionneur entre 1813 et 1832.
Encouragée par ces dons, la Faculté achète quelques œuvres, et la collection est complétée par d'autres donateurs, spécialement Jacques Bestieu.
Lorsque Xavier Atger disparaît en 1833, il dispose encore de près de 3000 dessins. Ses dernières volontés de les donner au musée ne pourront être respectées, et ils seront mis en vente et dispersés en 1834.
Né à Montpellier en 1758, Jean François Xavier Atger y suivit les cours de l'ancien Collège des Jésuites devenu Collège Royal, où il se lia d'amitié avec les membres de la bonne société montpelliéraine, parmi lesquels des professeurs de l'Université de Médecine. Il vécut une existence discrète, largement consacrée à la constitution de sa collection de dessins et d’estampes.
Le dessin représentait pour lui « la partie des arts la plus attrayante et la plus noble : pages où respire encore le génie, croquis spirituels, ébauches rapides esquisses brûlantes, productions seules originales d'après lesquelles les grands peintres ont peint ces grands et beaux tableaux qui font encore notre admiration. »
Un voyage à Paris en 1785, et surtout une expédition en Italie en 1792, où il visita Rome, Florence, Milan, Naples et la Sicile, ne firent que renforcer la connaissance et l’amour des arts dont il fera preuve sa vie durant. Installé à Paris de 1802 à 1822, il put y enrichir sa collection avant de revenir à Montpellier où il s’éteignit en 1833.
Abritant l’une des plus prestigieuses collections françaises de dessins et d’estampes du XVIIe au XVIIIe siècle, le musée Atger a été fondé en 1813 et continue à être ouvert au public.
Donateur(s)
Acquisition
Etat du traitement
Etat d'accroissement
Informations complémentaires
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Référence(s) bibliographique(s)
