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Anne-Marie Reynaud

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Modifié le : 04/04/2022

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Médiathèque du Centre national de la danse. Pantin, Seine Saint-Denis
Titre Anne-Marie Reynaud
Type(s) de fonds

Fonds particulier

Type(s) de document(s)

Archives

Date 1974-2001
Thème(s)

Danse

Manuscrits ; photographies ; affiches ; programmes ; dossiers de presse ; coupures de presse ; documents de diffusion ; documents administratifs ; vidéocassettes ; enregistrements sonores ; partitions musicales ; maquettes de costume

Importance matérielle Volume total : 4 mètre(s) linéaire(s)
Accroissements Fonds clos
Traitement du fonds

Classé

Présentation du contenu Archives de la danseuse et chorégraphe Anne-Marie Reynaud, concernant son activité artistique personnelle parallèlement à l’aventure collective du Four Solaire (1975-1984) et après, notamment au sein du Centre chorégraphique national de Nevers qu’elle dirige entre 1984 et 1994. PERSONNES OU ORGANISMES : Luc Ferrari (1929-2005), compositeur ; Giovanna Marini (1937-), chanteuse et compositrice ; Béniat Achary, chanteur ; Pedro Pauwels, danseur, chorégraphe et pédagogue ; Henry Fourès (1948-), pianiste et compositeur ; Groupe de recherches théâtrales de l’Opéra de Paris (G.R.T.O.P.) (1975-1980) ; Gilles Kléber, administrateur ; Le Four Solaire (1975-1984) ; Centre chorégraphique régional de Nevers (1984-1989) ; Centre chorégraphique national de Nevers (1989-1994) ; Ile-de-France Opéra Ballet (IFOB) ; Centre national de la danse (C.N.D.) ŒUVRES CHOREGRAPHIQUES : Ma vagabonde ; Médée ; L’Arbre du voyageur ; Bal de masques ; Partita ; Solitude Transit ; Corazon 6 ; Norb Architas ; Dans l’éclat du moment ; Amonita ; Drama (per la danza) ; Valentine ; La Chambre de peinture ; Bistrot ; Concertino ; Mémoire d’éléphant ; Rayon de lune ; Carmen ; Scherzo inattendu ; Les Amants d’un jour
Historique de la conservation Née en 1945, Anne-Marie Reynaud fait partie depuis fin 1974 du Groupe de recherche théâtrale de l’Opéra de Paris (G.R.T.O.P.) créé par Rolf Liebermann pour Carolyn Carlson et John Davis, et participe aux mémorables « L’Or des fous, Les Fous d’or » présentés au Théâtre de la Ville à Paris, ou « X Land » au Palais des Papes d’Avignon (1975). Auparavant, familière dès l’âge de 7 ans de la méthode Irène Popard qui lui est conseillée par son médecin de famille, elle a multiplié les expériences, danseuse à 25 ans, engagée dans diverses initiatives mêlant les disciplines artistiques, à Saint-Étienne et à Paris dans le mouvement d’agitation intellectuelle et politique qui marque les années 60, puis découvrant la technique Nikolaïs qui est pour elle une vraie révélation, et rejoignant enfin en 1973 « Les Ballets de la Cité » de Catherine Atlani. Au sein du G.R.T.O.P., l’envie vient à Anne-Marie Reynaud et Odile Azagury d’une danse « moins onirique », plus réaliste et plus engagée. De là va naître l’aventure collective du « Four Solaire » (voir le fonds d’archives concernant cette compagnie). Jusqu’en 1984, Anne-Marie Reynaud va être l’animatrice inlassable de ce groupe d’artistes, en phase avec son époque. À ce moment-là, la chorégraphe est nommée directrice du Centre chorégraphique régional de Bourgogne à Nevers, où elle présente la dernière création du collectif : « Trompe cœur ». Si le nom « Four Solaire » reste adjoint au label Centre chorégraphique régional jusqu’à sa transformation en Centre chorégraphique national (1989), c’est bien une autre période qui s’ouvre alors pour Anne-Marie Reynaud. Le « collectif » cède du terrain au chorégraphe individuel, auteur autant que coordinateur, comme c’est le cas aussi dans bien d’autres compagnies dans une époque où la politique publique de la danse tend à favoriser l’inscription territoriale de jeunes personnalités singulières, emblématiques de la « nouvelle danse », en leur offrant des lieux de création et de diffusion nouveaux. À Nevers, jusqu’en 1994, A.-M. Reynaud va produire maintes pièces chorégraphiques – dont « Drama », « Double tour » ou « Bal de masques » – en s’associant très souvent avec des artistes d’autres disciplines, musiciens, plasticiens, acteurs, etc. Parallèlement à des aventures solitaires ou des pas de côté moins connus, comme sa collaboration avec Bernard Lavilliers (1987), sa mise en scène de la cérémonie de clôture des 8e Jeux du Pacifique à Nouméa (1987), ou celle des 2e Jeux de la Francophonie à Evry (1994), ou encore, la même année, sa participation aux 4e Nuits fantastiques du Loto, la chorégraphe développe de nombreux projets avec des amateurs auxquels elle tient particulièrement. A partir de 1995, elle dirige le festival « Îles de Danses » au sein de l’organisme « Île de France Opéra et Ballet », avant d’être nommée à la tête du département de Pédagogie et Formation du Centre national de la Danse en 1998. Toujours prête à danser, elle chorégraphie aussi à l’occasion, comme pour le danseur Pedro Pauwels, un des solos de « Cygn etc. » (2000), ou « Pliages » (2005). Elle est décédée le 26 mai 2009.
Conditions d'accès Accès : Consultable sur rendez-vous Prêt : Consultation sur place

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Médiathèque du Centre national de la danse. Pantin, Seine Saint-Denis
Intitulé Médiathèque du Centre national de la danse. Pantin, Seine Saint-Denis. Anne-Marie Reynaud
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2010/03/22
Langue(s) Catalogue rédigé en français
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/006FRFONDS-930555301-2161
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