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Médiathèque Alphonse Daudet. Alès, Gard

Bibliothèque municipale d'Alès
Mise à jour : 10/10/2023 11:42:22
Médiathèque Alphonse Daudet. Alès, Gard

Adresse

Médiathèque Alphonse Daudet 24 rue Edgar Quinet BP 316 30106 - Alès Cedex France

Contact

Tél : 04.66.91.20.30 Fax : 04.66.91.20.49 Mél : information@media.alesagglo.fr

Permalien

https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/0026744

RCR

300076201

Accès

Tous publics

Heures d'ouverture

mardi, mercredi, vendredi, samedi : 9h - 18h ; dimanche : 9h - 12h (septembre à mars) * été (juillet-août) : mardi au vendredi : 09h - 17h ; samedi : 9h - 12h30

Fermetures

lundi et jours fériés * jeudi (sauf été) * dimanche (sauf septembre à mars)

Espaces et services

Accès bases de données externes

Renseignements bibliographiques

Par téléphone
Par courrier
Par courrier électronique

Réservation de documents

Prêt entre bibliothèques

04.66.91.20.39
Prêt simple entre bibliothèques
photocopies

Consultation sur place

Prêt à domicile

l'inscription, valable 1 an, est obligatoire pour emprunter

Catalogue en ligne

Collections et catalogues

Description générale des collections

Collection encyclopédique de lecture publique répartie entre les différents espaces : Littérature , Documentaire, Sonothèque, Cinémathèque, Jeunesse, Ecoles, Petite Enfance, Etude, Patrimoine, Guides.

Le fonds ancien compte environ 6 000 ouvrages datés du XVe au XIXe siècle.
Il est constitué de dons successifs depuis celui de l’abbé Taisson en 1814 (plus de 3000 ouvrages) à celui de la Société scientifique et littéraire d’Alès en 1980. Le plus ancien ouvrage conservé date de 1484 : il s’agit d’un ouvrage philosophique et religieux de Saint-Thomas d’Aquin, imprimé à Toulouse.

Le fonds local représente une mine d’informations, sans cesse enrichie, sur la ville d’Alès et ses environs, le Gard, les Cévennes, voire la région Languedoc.
A la fois constitué de documents consacrés à l’histoire locale et de documents rédigés par des auteurs originaires de la région, ce fonds est riche d’environ 3 000 livres, 37 titres de périodiques et 29 dossiers de presse thématiques.

Dans le prolongement des ouvrages de bibliophilie du XIXe siècle conservés au fonds ancien, un fonds de livres d’artiste contemporain a été constitué. Ces documents, rares et précieux par leurs formes, leurs contenus, leurs illustrations, témoignent de la collaboration de toutes sortes d’artistes (écrivains, typographes, éditeurs, illustrateurs, graveurs, etc).

Sous-domaine(s)

Histoire locale
Languedoc
Gard
Cévennes
Alès

Catalogue(s) collectif(s)

Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements — Tome XIII. pp. 353-355. Alès (1-18)

Catalogue(s)

Alphabétique d'auteurs et systématique de matières.
Catalogue de la Bibliothèque communale d'Alès. Alais, 1886, 59 p. ; id. 1895, 68 p. ; id. 1896, 70 p.

Informations complémentaires

Type d'établissement

Bibliothèque médiathèque municipale ou intercommunale

Organismes de tutelle

ALES AGGLOMERATION

Noms précédents

Bibliothèque municipale d'Alès. 

Historique

La première bibliothèque municipale d’Alès se trouvait dans la salle de l’hôtel de ville. Elle fut ouverte au public en 1817. M. Charles Desponche (adjoint) fut désigné comme conservateur. Son fonds de plus de 3 000 volumes provenait pour l’essentiel d’un don de l’abbé Taisson qui a fait don à Alès de 1 756 volumes de sciences et de littérature pour servir de fonds à l’établissement d’une bibliothèque municipale. Le don fut effectif en 1814.
Ce fonds fut enrichi par diverses donations plus ou moins importantes de l’évêché d’Alès, du capitaine Charles Ours de Mandajors, d’envois du ministère sans oublier ceux résultant de la confiscation révolutionnaire ni, plus tard, ceux de la Société Scientifique et Littéraire d’Alès.
Des conservateurs de la bibliothèque municipale ont acquis une certaine célébrité. Parmi eux Paul Gaussen (1845-1893), relieur, journaliste, devient en 1811 membre du félibre ; il est l’un des créateurs du musée d’Alès. Il faut aussi citer Chabrier (1871-1934), successeur de Paul Gaussen, félibrige et prêtre, animateur de Cascavel de 1892 à 1895 et auteur d’une œuvre inédite.
La bibliothèque municipale d’Alès a été transférée de la mairie à une salle du fort Vauban vers 1930.

Les choses ont commencé à changer, en France, au début des années 1960. La création en 1976, au ministère de la Culture, d’une direction du livre à laquelle était rattaché le réseau des bibliothèques municipales, signifiait que la lecture, aux yeux des pouvoirs publics, était désormais considérée comme une activité culturelle à part entière.
A Alès les choses ont changé quand, en 1965, la municipalité de gauche présidée par Roger Roucaute, avec son adjoint aux affaires culturelles Germain David, puis Rémy Blanc, a développé une politique culturelle.

Pour s’agrandir, en 1965, l’Ecole des mines a quitté la place Henri Barbusse pour s’installer dans les bâtiments neufs à Clavières. La ville a récupéré le bâtiment acquis en 1967 et a engagé 85 000 F de travaux pour y établir la bibliothèque, l’école de musique et des associations culturelles.
Transférée du fort Vauban à la place Henri-Barbusse, la bibliothèque a été inaugurée le samedi 4 octobre 1969. Les Alésiens ont ainsi eu largement accès aux ouvrages. En 1969, avant le départ du fort Vauban, 200 personnes étaient abonnées à la bibliothèque, en 1971 elle accueillait 1 500 abonnés.

En 1996 la bibliothèque effectue 130 000 prêts par an auprès de 9 000 lecteurs inscrits dans deux lieux : la bibliothèque municipale (750 m 2 sur deux niveaux, ne répondant plus ni aux fonctions d’un tel équipement, ni aux normes de sécurité en vigueur), et un bibliobus.

Dans la séance du 18 décembre 1996, le Conseil Municipal a décidé la réalisation, au cœur de la ville, d’un nouvel équipement de près de 3 000 m 2 grâce à la réhabilitation d’anciens locaux commerciaux situé au Centr’Alès entre la rue Michelet et la rue Edgar Quinet. La clé de voûte de cet équipement est son inscription dans la cité en tant que lieu de rencontre, d’information, de culture. Cet objectif repose sur le partenariat et suppose le développement d’un réseau de plus en plus riche.
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