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Le Tapis volant, le tuyau d'ivoire et la pomme magique: Conte des Mille et une nuits  / enluminures de Ivan Bilibine ; raconté(s) par Marguerite Reynier

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Titre

Le Tapis volant, le tuyau d'ivoire et la pomme magique: Conte des Mille et une nuits  / enluminures de Ivan Bilibine ; raconté(s) par Marguerite Reynier

Type document

Livre

Auteur principal

Bilibine, Ivan (1876-1942) , Autres

Auteur secondaire

Reynier , Marguerite (1881-1950) , Autres

Publication

Paris26, rue Racine : Flammarion, 1935

Description

 ; Huit illustrations hors -texte en couleurs

Collection

Albums du père castor

Visualisation du contenu

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Le Tapis volant, le tuyau d'ivoire et la pomme magique :  Conte des Mille et une nuits  enluminures de Ivan Bilibine ; raconté(s) par Marguerite Reynier



 : Huit illustrations hors -texte en couleurs.- (Albums du père castor)


Ivan Iakovlevitch Bilibine (1876-1942) est un peintre russe, illustrateur de livres et décorateur de théâtre. Ivan Bilibine est né le 16 août 1876 dans le village de Tarkhovo, près de Saint-Petersbourg ; il est le fils d’un médecin militaire et appartient à une vieille famille russe, déjà mentionnée à l'époque d'Ivan le Terrible. Il effectue ses études au Premier gymnasium classique de Saint-Pétersbourg, puis à la faculté de droit de l’Université impériale et à l'École de dessin de la Société pour l'encouragement des arts . En 1898, il étudie dans l’atelier du peintre Anton Aschbe à Munich, puis pendant trois ans dans l’atelier-école de la princesse Tenicheff , sous la direction du peintre Ilya Repine qui l'influencera durablement. Il vit principalement à Saint-Pétersbourg. Après une formation auprès de l’association Le Monde de l’Art, il en devient un membre actif. L'exposition, en 1898-1899, du peintre Viktor Vasnetsov sera déterminante dans ses inspirations. En 1899, Bilibine arrive par hasard dans le village d'Egna, dans le gouvernement de Tver. Inspiré à la fois par la nature et par l'atmosphère de culture populaire, il y réalise pour la première fois des illustrations dans ce qu’on appellera plus tard le « style Bilibine » pour son premier livre, " Le Conte d’Ivan-Tsarévitch, de L’Oiseau de feu et du Loup gris", publié en 1901 suivront, dans la même collection", La Princesse-Grenouille"," Vassilissa-la-très-belle", "La Plume de Finist Fier-Faucon" "Maria des mers", de 1901 à 1903. Il met son talent pictural au service de l'illustration de bylines (récits épiques appartenant à la tradition orale russe), de contes de Pouchkine ": le Conte du tsar Saltan" (1907) et "Le Conte du Coq d’or" (1910). Cependant, il réalise aussi des costumes et décors de théâtre : l’opéra" Le Coq d'or "de Rimski-Korsakov, en 1909 au théâtre Zimina de Moscou, reprend le style des contes de fée avec des motifs ornementaux dans le style russe ancien. Après la Révolution russe de 1917, Bilibine, d'abord réfugié dans sa maison de Crimée, quitte la Russie. À partir de 1920 il vit d’abord au Caire, puis à Alexandrie, avant de s'installer en 1925 à Paris où il travaille pour les maisons d'édition françaises (Flammarion, Boivin) et pour la presse des émigrés russes. À cette époque, il prépare des décors splendides pour des représentations d’opéras russes. Les années passant, il se réconcilie avec le pouvoir soviétique. Au cours de cette même année 1936, le peintre retourne ensuite dans son pays natal et s’établit à Léningrad. Bilibine enseigne à l’Académie pan-russe de peinture tout en continuant à travailler comme illustrateur et comme peintre de décors de théâtre. Bilibine mourra pendant le blocus de Léningrad, le 7 février 1942, à l’hôpital de cette académie. Bilibine est enterré dans la tombe commune des professeurs de l’Académie, en bordure du cimetière dit « de Smolensk ». La caractéristique du style de Bilibine est la représentation graphique. Bilibine commençait son travail sur un dessin par une esquisse de la composition à venir. Des lignes noires ornementales délimitent nettement les plages de couleurs (technique inspirée du vitrail), ajoutant du volume et de la perspective aux aplats. Le remplissage à l’aquarelle du dessin en noir et blanc ne fait que souligner les lignes initiales de contour. Pour l’encadrement des dessins, Bilibine utilise généreusement les motifs ornementaux. Pour l'évocation des paysages illustrant les contes russes, Bilibine associe une composante décorative et symbolique, indépendante du sujet proprement dit et servant de toile de fond, et une autre campant le décor spécifique de l'histoire : cette association caractérise le style moderne, russe aussi bien qu'occidental. Il est le premier dans l'histoire du livre russe à avoir réussi une synthèse des principes de la peinture et de ceux de l'art graphique imprimé. La fermeté de son trait lui avait valu le surnom d'Ivan Main-de-fer. On a relevé chez lui des influences telles que celle de l'illustrateur britannique Aubrey Beardsley, mais aussi des artistes graphiques français de l'époque (Boutet de Monvel) ou encore de la gravure japonaise (Hokusai)


Bilibine, Ivan (1876-1942) , Autres
Reynier, Marguerite (1881-1950) , Autres



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Notes

Ivan Iakovlevitch Bilibine (1876-1942) est un peintre russe, illustrateur de livres et décorateur de théâtre. Ivan Bilibine est né le 16 août 1876 dans le village de Tarkhovo, près de Saint-Petersbourg ; il est le fils d’un médecin militaire et appartient à une vieille famille russe, déjà mentionnée à l'époque d'Ivan le Terrible. Il effectue ses études au Premier gymnasium classique de Saint-Pétersbourg, puis à la faculté de droit de l’Université impériale et à l'École de dessin de la Société pour l'encouragement des arts . En 1898, il étudie dans l’atelier du peintre Anton Aschbe à Munich, puis pendant trois ans dans l’atelier-école de la princesse Tenicheff , sous la direction du peintre Ilya Repine qui l'influencera durablement. Il vit principalement à Saint-Pétersbourg. Après une formation auprès de l’association Le Monde de l’Art, il en devient un membre actif. L'exposition, en 1898-1899, du peintre Viktor Vasnetsov sera déterminante dans ses inspirations. En 1899, Bilibine arrive par hasard dans le village d'Egna, dans le gouvernement de Tver. Inspiré à la fois par la nature et par l'atmosphère de culture populaire, il y réalise pour la première fois des illustrations dans ce qu’on appellera plus tard le « style Bilibine » pour son premier livre, " Le Conte d’Ivan-Tsarévitch, de L’Oiseau de feu et du Loup gris", publié en 1901 suivront, dans la même collection", La Princesse-Grenouille"," Vassilissa-la-très-belle", "La Plume de Finist Fier-Faucon" "Maria des mers", de 1901 à 1903. Il met son talent pictural au service de l'illustration de bylines (récits épiques appartenant à la tradition orale russe), de contes de Pouchkine ": le Conte du tsar Saltan" (1907) et "Le Conte du Coq d’or" (1910). Cependant, il réalise aussi des costumes et décors de théâtre : l’opéra" Le Coq d'or "de Rimski-Korsakov, en 1909 au théâtre Zimina de Moscou, reprend le style des contes de fée avec des motifs ornementaux dans le style russe ancien. Après la Révolution russe de 1917, Bilibine, d'abord réfugié dans sa maison de Crimée, quitte la Russie. À partir de 1920 il vit d’abord au Caire, puis à Alexandrie, avant de s'installer en 1925 à Paris où il travaille pour les maisons d'édition françaises (Flammarion, Boivin) et pour la presse des émigrés russes. À cette époque, il prépare des décors splendides pour des représentations d’opéras russes. Les années passant, il se réconcilie avec le pouvoir soviétique. Au cours de cette même année 1936, le peintre retourne ensuite dans son pays natal et s’établit à Léningrad. Bilibine enseigne à l’Académie pan-russe de peinture tout en continuant à travailler comme illustrateur et comme peintre de décors de théâtre. Bilibine mourra pendant le blocus de Léningrad, le 7 février 1942, à l’hôpital de cette académie. Bilibine est enterré dans la tombe commune des professeurs de l’Académie, en bordure du cimetière dit « de Smolensk ». La caractéristique du style de Bilibine est la représentation graphique. Bilibine commençait son travail sur un dessin par une esquisse de la composition à venir. Des lignes noires ornementales délimitent nettement les plages de couleurs (technique inspirée du vitrail), ajoutant du volume et de la perspective aux aplats. Le remplissage à l’aquarelle du dessin en noir et blanc ne fait que souligner les lignes initiales de contour. Pour l’encadrement des dessins, Bilibine utilise généreusement les motifs ornementaux. Pour l'évocation des paysages illustrant les contes russes, Bilibine associe une composante décorative et symbolique, indépendante du sujet proprement dit et servant de toile de fond, et une autre campant le décor spécifique de l'histoire : cette association caractérise le style moderne, russe aussi bien qu'occidental. Il est le premier dans l'histoire du livre russe à avoir réussi une synthèse des principes de la peinture et de ceux de l'art graphique imprimé. La fermeté de son trait lui avait valu le surnom d'Ivan Main-de-fer. On a relevé chez lui des influences telles que celle de l'illustrateur britannique Aubrey Beardsley, mais aussi des artistes graphiques français de l'époque (Boutet de Monvel) ou encore de la gravure japonaise (Hokusai)

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