Antoine Casenave
Mise à jour : 13/08/2021 16:35:22
1615 - 1799
Description du contenu
Ensemble particulièrement riche et homogène rassemblé au moment de la Révolution par le conventionnel Casenave. Il se compose de plus de 1300 impressions révolutionnaires publiées entre 1784 et 1801 et pour la grande majorité d'entre elles, dans les années 1789 et 1790, où la liberté de publication et d'expression fut la plus large.
Langue(s)
français
Thèmes principaux
Droit.
Histoire.
Révolution française.
Historique et constitution
Historique
Acquis en 1949, ce fonds contient des documents ayant appartenu (identifiés à l'ex-libris) à Antoine Casenave.
Né à Lembeye en 1762, Antoine Casenave exerçait à l'époque de la Révolution les fonctions de procureur du roi au Parlement de Navarre. Député à l'Assemblée nationale, puis conventionnel, il adopta une ligne modérée, votant contre la mort de Louis XVI, et s'efforçant de garder son département à l'écart des excès de la Révolution. Après le 9 thermidor, il fut représentant en mission dans le département de la Seine-Inférieure. Membre du Conseil des Cinq-Cents sous le Directoire, puis du corps législatif sous le Consulat. Marié à Paris avec la nièce du sénateur Vimar, il continua sous l'Empire une brillante carrière qui se termina à la Chambre des Cent Jours, ce qui lui valut lors de la Seconde Restauration des tracasseries, face auxquelles il publia un mémoire pour se justifier. Écœuré par la violence des Ultras, affecté par la mort de son ami Mouton-Duvernet, il mourut peu après à Paris, en 1818.
Né à Lembeye en 1762, Antoine Casenave exerçait à l'époque de la Révolution les fonctions de procureur du roi au Parlement de Navarre. Député à l'Assemblée nationale, puis conventionnel, il adopta une ligne modérée, votant contre la mort de Louis XVI, et s'efforçant de garder son département à l'écart des excès de la Révolution. Après le 9 thermidor, il fut représentant en mission dans le département de la Seine-Inférieure. Membre du Conseil des Cinq-Cents sous le Directoire, puis du corps législatif sous le Consulat. Marié à Paris avec la nièce du sénateur Vimar, il continua sous l'Empire une brillante carrière qui se termina à la Chambre des Cent Jours, ce qui lui valut lors de la Seconde Restauration des tracasseries, face auxquelles il publia un mémoire pour se justifier. Écœuré par la violence des Ultras, affecté par la mort de son ami Mouton-Duvernet, il mourut peu après à Paris, en 1818.
Ancien(s) possesseur(s)
Antoine Casenave
