Fonds Pascal Krop

Description du contenu

Ce fonds regroupe des ouvrages de l'histoire du renseignement en France. Une histoire riche de Napoléon 1er à nos jours, avec une importance particulière pour la période héroïque du 2ème Bureau et du vieux Service de renseignements (SR) depuis sa création au lendemain de la guerre de 1870, sa crise au moment de l'affaire Dreyfus, puis la guerre de 14-18 et les années vingt (document exclusif de cette période : les mémoires du général Dupond, chef du 2ème Bureau, pendant la Grande guerre).
On notera dans le Fonds Krop un choix qui consacre un double aspect : d'une part des livres techniques et de l'autre la littérature populaire sur le renseignement des années 1920 et 1930, dont ceux de Robert Boucard ou du commandant Ladoux (l'officier traitant de Mata Hari).
Ces livres, aux fonctions de propagande contre l'espionnage allemand ou anglais, possédaient un ton romanesque tout en étant documentaires.

Les ouvrages sur la résistance et les réseaux d'action, souvent soutenus par les services spéciaux britanniques, puis américains, figurent abondamment dans ce fonds.

De même, la Guerre froide a amplifié une littérature déjà abondante. Voulant échapper aux idées reçues et aux stéréotypes, Pascal Krop a toujours souhaité, - dans ses livres comme dans ses reportages, qui ont fait de lui l'un des grands journalistes d'investigations des années 1980 et 1990 (notamment à L'événement du Jeudi) -, produire une littérature équilibrée. D'où les ouvrages recueillis des deux côtés du Mur de Berlin, les récits ou les témoignages forts d'agents du KGB comme de la CIA. Sa passion pour l'Afrique l'avait mené nécessairement à étudier le rôle des services secrets français sur le continent noir et en particulier celui de Jacques Foccart, l'éminence grise du général de Gaulle pour ces questions : on retrouvera ces thèmes parmi les livres qu'il a collectés.
Enfin, Pascal s'est fait également éditeur : c'est grâce à lui qu'ont été publiés des mémoires d'anciens chefs des services secrets français, tels Pierre Marion et Pierre Lacoste (directeurs de la DGSE) ou Yves Bonnet, leur alter ego à la DST.