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Gregorius Magnuslien, Regula pastoralis, Moralia in JobAmbrosius Autpertuslien, De conflictu vitiorum et virtutum. Abbo Sangermanensislien, Sermo de ss. Petro et Paulo. Isidorus Hispalensislien, Synonyma

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Modifié le : 20/04/2024 10:30:08

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Médiathèque Jean-Jacques Rousseau. Chambéry, Savoie Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements — Tome XXI. Chambéry
Cote 1-38
Titre Manuscrits du fonds Perpéchon (1)
Biographie ou histoire

La bibliothèque de Chambéry a été fondée grâce au legs de l’abbé Amédée Philibert de Mellarède (1682-1780). La bibliothèque s’est ensuite enrichie par différentes entrées, tels le riche fonds du collège des Jésuites, le legs des avocats Pillet et Guy, de l’astronome Marcoz, du docteur Rey, du général Bataillard et du baron Garriod. Ces entrées au sein de la bibliothèque constituent le fonds dit ‘Perpéchon’, appelé ainsi en hommage à Félix Perpéchon (1862-1913), qui a publié le catalogue de la collection en 1901. Membre de la Société Savoisienne d’Histoire et d’Archéologie le 4 juin 1893, il est nommé la même année conservateur de la bibliothèque publique de la Ville de Chambéry. 

« M. Perpéchon, sous-secrétaire aux Hospices, a été nommé par M. le Maire de Chambéry, bibliothécaire au Musée-Bibliothèque de notre Ville. M. Perpéchon est un homme aimable et instruit et qui remplira certainement d’une façon irréprochable les délicates fonctions qui lui sont confiées » (Le Patriote, 1893).

A l’extrême fin du XIXe siècle, la bibliothèque est gérée, comme ailleurs en France, par un comité d’achat des livres et de surveillance. Jusqu’en 1894, un unique bibliothécaire est attaché à l’établissement. Félix Perpéchon (1862-19..), bibliothécaire-archiviste de la ville de 1893 à 1913, est le premier à être secondé, avec comme objectif principal d’inventorier tous les livres acquis depuis 1846. Francisque Bonnet est son sous-bibliothécaire en 1894 puis Antoine Neyret lui succède en 1895. 

Félix Perpéchon marque durablement son passage par l’élaboration d’un nouveau catalogue, achevé en 1901 : Catalogue des imprimés et manuscrits de la Bibliothèque Municipale. Ce catalogue recense au tout début du XXe siècle, 155 manuscrits, dont l’inestimable ouvrage de la bibliothèque : le Bréviaire de Marie de Savoie (vers 1430).

Pendant longtemps, le manuscrit a été connu sous le nom de Bréviaire d'Amédée VIII, duc de Savoie et père de Marie, du fait d’une première identification maladroite du destinataire de l’ouvrage liturgique. Ainsi, le bréviaire est attribué à Amédée VIII (1383-1451) dans le Catalogue Général et le Catalogue des imprimés et manuscrits de 1901 de Perpéchon. Cette entreprise de description du bibliothécaire fait suite aux grands travaux de recensement entrepris lors de la monarchie de Juillet, sous l’impulsion de François Guizot (1787-1874), ministre de l’Instruction publique. Il fait publier une circulaire en 1833 qui enjoint les bibliothèques à fournir un catalogue de leurs manuscrits, avant de soumettre au roi Louis-Philippe (1773-1850) l'ordonnance de 1841 qui prévoit la publication de ces catalogues aux frais du ministère. Ce projet national est relancé en 1880, à l’initiative de Léopold Delisle (1826-1910), administrateur de la Bibliothèque nationale, qui a travaillé activement pour une description plus normalisée des catalogues.

Cet instrument de recherche a été initié par le versement du tome XXI du catalogue général, imprimé en 1893 : Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France : Départements. Tome XXI, Chaumont, Langres, Arbois, Lons-Le-Saunier, Poligny, Saint-Claude, Sainte-Menehould, Toul, Nogent-sur-Seine, Remiremont, Lunéville, Louhans, Chambéry, Annecy, Rochefort, Saint-Etienne, Pamiers, Confolens, Constantine, Châteaudun, Cognac, Montbrison, Roanne, Saint-Bonnet-le-Château, Vienne / Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts, Paris.

En 1993, naît un projet de catalogage des manuscrits médiévaux de Chambéry. Il fait suite au Catalogue Général en 1893 et à son Supplément en 1903. Ce projet est à l'initiative d'Anne Ritz, historienne de l’art du Moyen Âge, qui a effectué sa thèse de doctorat sur le Bréviaire de Marie de Savoie. À la suite d’un dépouillement exhaustif des fonds de Chambéry, elle a sollicité le soutien de l'Institut de recherche et d'histoire des textes. Le dernier catalogage a été jugé « sommaire » au moment de l’enquête préparatoire, l’étude des enluminures obsolète. Anne Ritz et Caroline Heid-Guillaume, conservateur à la bibliothèque de Chambéry, ont ainsi établi un catalogue approfondi des quarante manuscrits médiévaux, étudiés autant du point de vue technique (archéologie du manuscrit), que du point de vue artistique ou historique (étude des provenances et remise en contexte des manuscrits). 

La collection de manuscrits du fonds historique de la Bibliothèque municipale de Chambéry comporte donc plusieurs provenances, ainsi que des documents de différentes époques ; soit une production très riche et polyglotte (français, latin, italien) qui illustre les relations étroites entre la Savoie et ses voisins européens et garde traces sur plusieurs siècles de personnalités ayant participé à la vie du territoire savoyard. 

Présentation du contenu

Pour le Moyen Âge, la bibliothèque compte dans ses collections l'un des joyaux de l'enluminure occidentale médiévale : le Breviarium franciscanum, dit Bréviaire de Marie de Savoie (MSS C 4). Témoin de l'art milanais de l’enluminure du XVe siècle, ce célèbre manuscrit proclame la magnificence des Visconti et l'apogée de la maison de Savoie au temps d'Amédée VIII. Lorsque les ducs de Savoie s'installent à Turin, ils emportent avec eux leur riche bibliothèque et ne laissent à Chambéry que ce bréviaire, ainsi qu'un missel offert au duc Amédée IX par les moines de l'abbaye clunisienne Saint-Maieul de Pavie (MSS B 7). Aussi, particulièrement choyé, exposé régulièrement à Chambéry, et ailleurs à l'occasion de grandes manifestations internationales sur l'art italien ou la maison de Savoie, le Bréviaire de la duchesse Marie a-t-il quelque peu éclipsé les autres manuscrits médiévaux conservés à la Bibliothèque municipale.

Des trésors insoupçonnés produits en France, en Italie, en Angleterre, en Suisse et en Allemagne, entre le XIe et le début du XVIe siècle, sont ainsi restés oubliés sur les rayonnages. Parmi eux, se trouvent un petit livre d'heures peint par Maître François, illustre enlumineur parisien du XVe siècle (MSS A 1), une Bible cartusienne du XIIe siècle en quatre volumes (MSS C 34-37), ou encore l'un des premiers Décrets de Gratien enluminés de la fin du XIIe siècle (MSS C 13).

Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz évoque la versatilité et la représentativité de ce fonds d’exception : « Les collections de la ville de Chambéry, […] ont l'avantage de montrer un échantillon assez large de ce qui pouvait exister comme ouvrages au Moyen Âge, que ce soit l'Écriture sainte, les livres de prière tels le livre d'heures, le psautier, le missel ou le bréviaire, ou les manuels de théologie, d'auteurs anciens, de droit, ou de médecine. Seuls les manuscrits en langue vulgaire sont absents. Point de Lancelot, ni de chronique..., tout au plus des recettes médicales en italien (MSS A 106), et quelques vers en français de Jacques d'Amiens à propos de l'amour, copiés par un étudiant sur des feuillets laissés blancs entre deux textes d'Aristote (MSS C 27) ».

La grande proportion de manuscrits à caractère théologique s’explique par l’histoire de la collection. Une partie de ce fonds provient du couvent des Dominicains de Chambéry. Sont recensés quinze manuscrits possédant un ex-libris du couvent (XVIe-XVIIIe siècle), dont sept ont une cote alphabétique à l’encre noire datée de la même époque et six autres possèdent la cote mais sans ex-libris. Les Dominicains s’installent à Chambéry en 1418, et ont progressivement constitué leur bibliothèque, en faisant nécessairement appel aux ateliers locaux (MSS B 15) ou en achetant des manuscrits d'origines diverses, tel que la Regula pastoralis de Grégoire le Grand, manuscrit toscan du XIe siècle (MSS B 10), ou le Dictionnarium pauperum de Nicolas de Byard fait à Paris au XIVe siècle (MSS A 14). Quelquefois le manuscrit rejoint la bibliothèque par l'intermédiaire d’un confrère, à l’image des Sermons de saint Bernard, provenant du couvent de Dijon (MSS A 24).

La collection de manuscrits du fonds historique de la Bibliothèque municipale de Chambéry, se compose également de nombreux manuscrits produits entre le XVIe et le XIXe siècle. Parmi lesquels les genres et les typologies matérielles sont assez divers. Se trouvent notamment des manuscrits relatifs à l'éducation et la recherche, Cursus philosophicus juxta philosophiam Aristotelis par Marc Peyssard (XVIIIe s.) (MSS A 53) et Histoire universelle par L.-M. Lavoine (XIXe s.) (MSS A 105), deux documents provenant de la bibliothèque du Collège des Jésuites. 

Ce collège est créé en 1564, puis, sous la diversification du corps professoral qui accueille des laïques et « hommes recommandables », il change de nom en 1792 pour devenir le Collège National puis École centrale. C'est en novembre 1815, que le Collège royal ouvre à nouveau ses portes, quelques jours avant la récupération de la Savoie par le roi de Sardaigne, Charles-Albert (1798-1849). Le décret du 2 mars 1848 change à nouveau la donne, en effet, le roi Charles-Albert décide d'expulser les jésuites de son royaume. Le Collège royal est donc repris par la ville de Chambéry et change à nouveau de nom pour Collège national. Le 22 avril 1860 signe le rattachement de la Savoie à la France et un nouveau changement de nom pour le Collège, qui suit les directives sur l'éducation française en place à ce moment-là, pour devenir le Lycée Impérial de Chambéry, à peine quelques mois plus tard, le 13 juin 1860. Suite à la chute de Napoléon III, le Lycée devient le Lycée national en 1870.

Le fonds possède également des documents juridiques issus de la Chancellerie du duché de Savoie, avec la Lettre de noblesse décernées à François Jordain par Emmanuel-Philibert, duc de Savoie (février 1564-1565) (MSS A 102), dans laquelle François Jordain, un bourgeois de Chambéry, se fait remarquer pour la « dextérité » dont il a usé à la tête des finances afin de soutenir la guerre destinée à réprimer la rébellion des vaudois de la haute vallée de l'Angrogne.

Informations sur le traitement Le fonds a été catalogué par Ambre Turhan (travail achevé en mars 2024).
Bibliographie Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Manuscrits médiévaux de Chambéry. Textes et enluminures, Paris, CNRS et Editions Brepols, 1998, pp. 7-8.
Félix Perpéchon, Catalogue méthodique et alphabétique des imprimés et des manuscrits, Chambéry, Bibliothèque municipale de Chambéry Ed., 1901, 1 vol, pp. 706-728.
Site WEB : Felix Perpechon - PDF. URL : http://www.lebouquetdesbibliotheques.fr/
Site WEB : Collège des Jésuites de Chambéry. URL : https://bibliotheque-numerique.chambery.fr/idurl/1/27634
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est libre d'accès après avoir fait l'objet d'une demande en salle de lecture.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèques municipales de Chambéry, MSS. X, fol. Y.


Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) [Non précisé dans le catalogue]
Commanditaire Ministère chargé de la Culture et Ministère chargé de l'Enseignement supérieur
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de l'édition imprimée 1893
Date de la version électronique 1 décembre 2007
Création Créé par conversion rétrospective de l'édition imprimée : Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements ù Tome XXI. Chaumont. Langres. Arbois. Lons-le-Saunier. Poligny. Saint-Claude. Sainte-Menehould. Toul. Nogent-sur-Seine. Remiremont. Lunéville. Louhans. Chambéry. Annecy. Rochefort. Saint-Étienne. Pamiers. Confolens. Constantine. Chateaudun. Cognac. Montbrison. Roanne. Saint-Bonnet-le-Château. Vienne, Paris, Plon-Nourrit, 1893, p. 1-587
Numérisation et rendu en mode texte réalisés par la société AIS (Paris, France). Encodage effectué selon la DTD EAD-2002 par la société ArchProteus (Vancouver, Canada) le 1 décembre 2007
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Notes
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMBPF-730656101-01a
Catalogue général des manuscrits
Présentation du contenu
N° :   10 Cote :   MSS B 10 Support :  Parchemin Importance matérielle :  A + 117 feuillets + B Écriture :  La première partie du manuscrit (ff. 1-76v), la Règle pastorale de Grégoire le Grand, est italienne par son écriture et sa décoration. Cependant l'écriture, bien qu'italienne, n'est pas de type bénéventin. La deuxième partie (ff. 77-114), au décor succinct, est d'une main française du xive siècle. Particularités codicologiques :  La manuscrit se divise en deux parties : f. 1-76, 9 quaternions suivis d'un binion ; 26 lignes ; réclames ; signatures. f. 77-117, 4 quaternions et un feuillet (f. 117), sans doute contre-garde décollée d'une reliure antérieure, rattaché au dernier cahier par un onglet ; 25 lignes ; réclames. Titre du XVe siècle sur le f.117 : "Pastorale et de conflictu viciorum (et virtutum)". Marginalia :  L'ensemble du manuscrit a été annoté de marques de lecture, essentiellement par le copiste des ff. 114v-116v. Dans la Regula pastoralis, la division en quatre parties est notée dans le titre courant. Manicules et notes marginales : "nota pietas" (f. 19), "jejunium" (f. 48). A partir du f. 29, un autre lecteur, du XIIIe siècle, a extrait du texte des autorités : Salomon, Moyse, ... Dans le De conflictu vitiorum se trouvent quelques corrections et jeux de plume. Dans les Synonyma, des titres ont parfois été donnés aux chapitres dans la marge : "de jejunio", "de visu", "de humilitate". Décoration :  60 initiales ornées marquent la division en chapitres, à l'exception des chapitres VIII (f. 7v), IX (f. 8), LIV (f. 65v) et LV (f. 67) introduits par des lettres rouges, et du chapitre XLIII (f. 46v) où l'initiale prévue a été oubliée : ff. 3, 3v, 4, 5, 5v, ov (deux, fig. 92), 8v, 9, 11, 11v, 12, 13v, 15, 16v, 19v, 22, 23, 23v, 26v, 27, 28 (trois), 29, 29v, 31 (deux), 31v, 32, 33, 35, 36v, 38, 40, 41, 42v, 43v, 45, 40, 48v, 50v, 52, 53v, 55, 56v, 58, 59v, 61v, 63v, 68, 69v, 70, 72, 73, 73v, 74, 74v, 75 (deux). Dans les premiers cahiers du manuscrit, le corps de la lettre est souvent composé de plusieurs couleurs compartimentées; des ornements floraux assez succincts s'enroulent tout autour. Trois couleurs sont utilisées: bleu, rouge, et jaune. Très vite, les lettres se simplifient en lettres rouges avec remplissage ou juxtaposition bicolore (jaune, bleu). F. 77-114 : Des initiales rouges d'une hauteur de deux lignes marquent le début des différents textes et leurs principales divisions. Dimensions  260 × 165 mm Reliure :  Reliure du XXe siècle en peau brune. Autres caractéristiques matérielles :   Italie et France[5050]




Biographie ou histoire :  Ce recueil a probablement été constitué à la fin du XIVe siècle par un possesseur français, peut-être originaire de l'Est de la France comme le suggère l'ancienne contre-garde (f. 117), un inventaire des biens de feu Guillaume Senec de Neuilly par Jean de Mertrud, prêtre, chapelain de Saint-Pierre de Langres, daté du 17 juillet 1369 (le mardi avant la Madeleine), en présence de Pierre de Burgo, Bertrand Custinarii et Jean de Rolampont. Durant le même siècle, un utilisateur a annoté l'ensemble des textes, puis profité des trois derniers feuillets laissés blancs pour copier un traité moral. L'assemblage de ces deux parties tire peut-être son explication d'une erreur sur l'identification de l'auteur : le traité d'Ambroise Autpert est une œuvre qu'on a faussement attribuée à Grégoire le Grand ; le possesseur a sans doute pensé réunir deux écrits de ce dernier dans un même manuscrit. Présentation du contenu : 

 f. 1-76. Italie. XIe siècle. 

 f. 77-117. France. XIVe siècle. 

Fol. 1. « Incipiunt capitula libri pastoralis beati Gregorii pape ».

Fol. 2 v. « Pastoralis curae... » — « ...tui meriti ne manus levet. Explicit ».

Fol. 77. « Incipit liber beati Gregorii pape de conflictu vitiorum atque virtutum. Apostolica vox clamat... ».

Fol. 89. « Explicit liber de conflictu viciorum et virtutum. Incipit exortatio ducum et utilitas exercitus. Temptantia quippe vitia... ».

Fol. 91. « Sermo in Adventu Domini. Surgite, vigilemus ; venite, adoremus... ».

Fol. 92. « Petri et Pauli sermo. Tu es Petrus... ».

Fol. 93 v. « Incipiunt exerpta Sinonimi libri Ysidori. Prologus hujus libri qui incipit : Anima mea, etc. Venit nuper... ».

Fol. 114 v. Traité ascétique, commençant par : « Dicit beatus Bernardus : Omni virtute mentis... ».

Fol. 117. Inventaire, fait en 1369, le mardi avant la Madeleine (17 juillet), par Jean de « Martindo », prêtre, chapelain de Saint-Pierre de Langres, des biens de feu Guillaume Senec de Neuilly.

Historique de la conservation :  Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Manuscrits médiévaux de Chambéry. Textes et enluminures, Paris, CNRS et Editions Brepols, 1998, pp. 58-61.

Félix Perpéchon, Catalogue méthodique et alphabétique des imprimés et des manuscrits, Chambéry, Bibliothèque municipale de Chambéry Ed., 1901, 1 vol, p. 709.
 10
Cote  MSS B 10
Titre Gregorius Magnuslien, Regula pastoralis, Moralia in JobAmbrosius Autpertuslien, De conflictu vitiorum et virtutum. Abbo Sangermanensislien, Sermo de ss. Petro et Paulo. Isidorus Hispalensislien, Synonyma
Date XIe-XIVe siècle
Langue latin
Support Parchemin
Importance matérielle A + 117 feuillets + B
Écriture La première partie du manuscrit (ff. 1-76v), la Règle pastorale de Grégoire le Grand, est italienne par son écriture et sa décoration. Cependant l'écriture, bien qu'italienne, n'est pas de type bénéventin. La deuxième partie (ff. 77-114), au décor succinct, est d'une main française du xive siècle.
Particularités codicologiques La manuscrit se divise en deux parties : f. 1-76, 9 quaternions suivis d'un binion ; 26 lignes ; réclames ; signatures. f. 77-117, 4 quaternions et un feuillet (f. 117), sans doute contre-garde décollée d'une reliure antérieure, rattaché au dernier cahier par un onglet ; 25 lignes ; réclames. Titre du XVe siècle sur le f.117 : "Pastorale et de conflictu viciorum (et virtutum)".
Marginalia L'ensemble du manuscrit a été annoté de marques de lecture, essentiellement par le copiste des ff. 114v-116v. Dans la Regula pastoralis, la division en quatre parties est notée dans le titre courant. Manicules et notes marginales : "nota pietas" (f. 19), "jejunium" (f. 48). A partir du f. 29, un autre lecteur, du XIIIe siècle, a extrait du texte des autorités : Salomon, Moyse, ... Dans le De conflictu vitiorum se trouvent quelques corrections et jeux de plume. Dans les Synonyma, des titres ont parfois été donnés aux chapitres dans la marge : "de jejunio", "de visu", "de humilitate".
Décoration 60 initiales ornées marquent la division en chapitres, à l'exception des chapitres VIII (f. 7v), IX (f. 8), LIV (f. 65v) et LV (f. 67) introduits par des lettres rouges, et du chapitre XLIII (f. 46v) où l'initiale prévue a été oubliée : ff. 3, 3v, 4, 5, 5v, ov (deux, fig. 92), 8v, 9, 11, 11v, 12, 13v, 15, 16v, 19v, 22, 23, 23v, 26v, 27, 28 (trois), 29, 29v, 31 (deux), 31v, 32, 33, 35, 36v, 38, 40, 41, 42v, 43v, 45, 40, 48v, 50v, 52, 53v, 55, 56v, 58, 59v, 61v, 63v, 68, 69v, 70, 72, 73, 73v, 74, 74v, 75 (deux). Dans les premiers cahiers du manuscrit, le corps de la lettre est souvent composé de plusieurs couleurs compartimentées; des ornements floraux assez succincts s'enroulent tout autour. Trois couleurs sont utilisées: bleu, rouge, et jaune. Très vite, les lettres se simplifient en lettres rouges avec remplissage ou juxtaposition bicolore (jaune, bleu). F. 77-114 : Des initiales rouges d'une hauteur de deux lignes marquent le début des différents textes et leurs principales divisions.
Dimensions 260 × 165 mm
Reliure Reliure du XXe siècle en peau brune.
Autres caractéristiques matérielles  Italie et France[5050]




Biographie ou histoire Ce recueil a probablement été constitué à la fin du XIVe siècle par un possesseur français, peut-être originaire de l'Est de la France comme le suggère l'ancienne contre-garde (f. 117), un inventaire des biens de feu Guillaume Senec de Neuilly par Jean de Mertrud, prêtre, chapelain de Saint-Pierre de Langres, daté du 17 juillet 1369 (le mardi avant la Madeleine), en présence de Pierre de Burgo, Bertrand Custinarii et Jean de Rolampont. Durant le même siècle, un utilisateur a annoté l'ensemble des textes, puis profité des trois derniers feuillets laissés blancs pour copier un traité moral. L'assemblage de ces deux parties tire peut-être son explication d'une erreur sur l'identification de l'auteur : le traité d'Ambroise Autpert est une œuvre qu'on a faussement attribuée à Grégoire le Grand ; le possesseur a sans doute pensé réunir deux écrits de ce dernier dans un même manuscrit.
Présentation du contenu

 f. 1-76. Italie. XIe siècle. 

 f. 77-117. France. XIVe siècle. 

Fol. 1. « Incipiunt capitula libri pastoralis beati Gregorii pape ».

Fol. 2 v. « Pastoralis curae... » — « ...tui meriti ne manus levet. Explicit ».

Fol. 77. « Incipit liber beati Gregorii pape de conflictu vitiorum atque virtutum. Apostolica vox clamat... ».

Fol. 89. « Explicit liber de conflictu viciorum et virtutum. Incipit exortatio ducum et utilitas exercitus. Temptantia quippe vitia... ».

Fol. 91. « Sermo in Adventu Domini. Surgite, vigilemus ; venite, adoremus... ».

Fol. 92. « Petri et Pauli sermo. Tu es Petrus... ».

Fol. 93 v. « Incipiunt exerpta Sinonimi libri Ysidori. Prologus hujus libri qui incipit : Anima mea, etc. Venit nuper... ».

Fol. 114 v. Traité ascétique, commençant par : « Dicit beatus Bernardus : Omni virtute mentis... ».

Fol. 117. Inventaire, fait en 1369, le mardi avant la Madeleine (17 juillet), par Jean de « Martindo », prêtre, chapelain de Saint-Pierre de Langres, des biens de feu Guillaume Senec de Neuilly.

Historique de la conservation Le manuscrit a appartenu à la bibliothèque des dominicains de Chambéry, d'après l'ex-libris du XVIIe siècle dans la marge supérieure du f. 3 : "Ad usum Praedicatorum Camberiensium Bibliothecae". Il porte une ancienne cote à l'encre noire, «L», dans la marge inférieure du f. 1.
Numérisation(s)Numérisation en libre accès sur la bibliothèque numérique de Chambéry, Camberi@.
Bibliothèque numérique Camberi@ - Gregorius Magnus, Regula pastoralis, Moralia in Job [extr.]. Ambrosius Autpertus, De conflictu vitiorum et virtutum. Abbo Sangermanensis, Sermo de ss. Petro et Paulo. Isidorus Hispalensis, Synonyma [abbrev.]
Document(s) de substitution Microfilm. Cote : MIF 2.008. Consultation de ce support en salle de lecture indisponible.
Bibliographie Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Manuscrits médiévaux de Chambéry. Textes et enluminures, Paris, CNRS et Editions Brepols, 1998, pp. 58-61.

Félix Perpéchon, Catalogue méthodique et alphabétique des imprimés et des manuscrits, Chambéry, Bibliothèque municipale de Chambéry Ed., 1901, 1 vol, p. 709.
Index

Grégoire (Saint)[Auteur] Liber pastoralis

Isidore de Séville[Auteur] Synonymes

Léon IX, pape[Auteur] Traité de Conflictu vitiorum et virtutum, imprimé parmi ses œuvres

Exortatio ducum

Bernard (Saint)

Traité ascétique

Jean de « Martindo », chapelain de Saint-Pierre de Langres[Auteur] Inventaire des biens de Guillaume Senec de Neuilly

Guillaume Senec de Neuilly Inventaire de ses biens, fait par Jean de « Martindo »

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