Accueil CCFr  >   EADC Évangéliaire de Saint-Sauveur d'Aix
Ajouter aux favoris Imprimer cette page (nouvelle fenêtre)

Évangéliaire de Saint-Sauveur d'Aix

Ajouter au panier ExporterFichier PDF de l'instance
Modifié le : 20/11/2024

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque municipale Méjanes. Aix-en-Provence Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements — Tome XVI. Aix, 1ère partie
Cote Ms 1 (494)-Ms 600 (053)
Titre Collection des manuscrits de la bibliothèque Méjanes, Aix-en-Provence (1)
Conditions d'accès Documents patrimoniauxL'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque Méjanes, Aix-en-Provence, Ms X, fol. Y.


Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Abbé Albanès
Commanditaire Ministère chargé de la Culture et Ministère chargé de l'Enseignement supérieur
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de l'édition imprimée 1894
Date de la version électronique 18 novembre 2007
Création Créé par conversion rétrospective de l'édition imprimée : Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements — Tome XVI. Aix. Par M. l'Abbé Albanès, Paris, Plon-Nourrit, 1894.
Numérisation et rendu en mode texte réalisés par la société AIS (Paris, France). Encodage effectué selon la DTD EAD-2002 par la société ArchProteus (Vancouver, Canada) le 18 novembre 2007
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Notes
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMBPF-130016101-01a
Catalogue général des manuscrits
Présentation du contenu
Cote :  Ms 7 (Rés. ms 38) Ancienne cote :  (1042) Ancienne cote :  R.365 Support :  Vélin Importance matérielle :  286 pages (primitivement 140 feuillets) Illustration :  Les pages 5 à 16 présentent douze portiques, formés chacun par cinq colonnes en or et en couleurs, dont les frontons contiennent les inscriptions suivantes. Le premier, dont l'inscription est en lettres d'or sur un fond pourpré, a ceci : « Incipit canon primus, in quo concordant quattuor evangelistae, Matheus, Marcus, Lucas, Johannes. » — Le troisième : « Canon secundus, in quo tres, Matheus, Marcus, Lucas. » — Le sixième : « Canon tercius, in quo tres, Matheus, Lucas, Johannes. » — Le septième : « Canon quartus, in quo tres, Matheus, Marcus, Johannes. » — Le huitième : « Canon quintus, in quo duo, Matheus, Lucas. » — Le neuvième : « Canon VI, in quo duo, Matheus, Marcus. Canon VII, in quo duo, Matheus, Johannes. » — Le dixième : « Canon VIII, in quo duo, Lucas, Marcus. Canon VIIII, in quo duo, Lucas, Johannes. » — Le onzième : « Canon X, Matheus proprie, Marcus proprie. Lucas proprie. » — Le douzième : « Canon X, in quo Lucas proprie, Johannes proprie. » — Ce sont les canons d'Eusèbe. Dans les intervalles des colonnes sont reproduits les passages corrélatifs des divers évangiles, représentés par des chiffres. Dimensions  322 × 230 mm Reliure :  Reliure peau jaune, sur bois Présentation du contenu : 

Aux pages 18, 19, on lit l'inscription suivante, en belles capitales, rouges et noires, entremêlées d'onciales et de lettres enclavées :

« Versus sancti Gregorii papae. »


Virgo parens hac luce
Deumque virumque creavit,
Gnara puerperii, nescia conjugii.
Obtulit haec visis uterum docuitque futuros...
Sic voluit nasci domuit qui crimina mundi,
Et mortem jussit, mortuus ipse, mori.


Ces vers ont été publiés par Barth, Adversaria, p. 2663, et par Gruter, Inscriptiones, p. 1174, etc., qui les attribuent à un ancien poëte, André.

Ce manuscrit, conservé parfaitement intact, est formé de 17 cahiers de 8 feuillets chacun, plus 2 feuillets à la fin. Le premier cahier ne porte aucune marque, mais il appartient certainement au manuscrit primitif ; c'est celui qui contient les portiques et l'inscription en vers. Les autres cahiers, à partir du second, ont au milieu de la marge inférieure de leur 8e feuillet une signature en lettres, commençant par A et finissant par Q. Les chiffres et toutes les initiales sont à l'encre rouge. Au commencement de chaque évangéliste, on trouve une très grande lettre, richement ornée en or et en couleurs avec des figures d'animaux, au milieu de laquelle on voit l'évangéliste assis, écrivant sonévangile ; chacun est accompagné de son animal symbolique. Le commencement du texte en capitales coloriées, de grandes formes et souvent enchevêtrées, complète ces 4 tableaux qui remplissent presque la page.

Les gardes actuelles de ce volume ont été formées avec le vidimus d'un acte de 1408, pour la remise de la ville de Pise aux cardinaux des deux obédiences, qui voulaient s'y réunir pour mettre fin au schisme.

Le présent manuscrit est sans contredit le plus ancien qui soit à la Bibliothèque Méjanes. Après avoir appartenu à Saint-Sauveur jusqu'à la Révolution, il fut acquis par M. de Saint-Vincens.

Cf. Rouard, Catal. des mss. de la B. M., 1-11.

Joseph Billioud, "Manuscrits à enluminures ... Manuscrits caloringiens IXe-XIIe siècles", iLes Bouches-du Rhône, encyclopédie départementale. - Paris : Librairie Honoré Champion ; Marseille : Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 1924, t. II, p. 881-885
Léon-G. Pélissier, Notes sur quelques manuscrits de la bibliothèque Méjanes (Aix-en-Provence). - Paris : Librairie Emile Bouillon, 1894, p. 1
Annette Brasseur, Urgo parens : le destin d'une épigramme latine des premiers siècles de notre ère. - Genève : Droz, 2006.
Cote Ms 7 (Rés. ms 38)
Ancienne cote (1042)
Ancienne cote R.365
Titre Évangéliaire de Saint-Sauveur d'Aix
Date Xe siècle
Langue latin
Support Vélin
Importance matérielle 286 pages (primitivement 140 feuillets)
Illustration Les pages 5 à 16 présentent douze portiques, formés chacun par cinq colonnes en or et en couleurs, dont les frontons contiennent les inscriptions suivantes. Le premier, dont l'inscription est en lettres d'or sur un fond pourpré, a ceci : « Incipit canon primus, in quo concordant quattuor evangelistae, Matheus, Marcus, Lucas, Johannes. » — Le troisième : « Canon secundus, in quo tres, Matheus, Marcus, Lucas. » — Le sixième : « Canon tercius, in quo tres, Matheus, Lucas, Johannes. » — Le septième : « Canon quartus, in quo tres, Matheus, Marcus, Johannes. » — Le huitième : « Canon quintus, in quo duo, Matheus, Lucas. » — Le neuvième : « Canon VI, in quo duo, Matheus, Marcus. Canon VII, in quo duo, Matheus, Johannes. » — Le dixième : « Canon VIII, in quo duo, Lucas, Marcus. Canon VIIII, in quo duo, Lucas, Johannes. » — Le onzième : « Canon X, Matheus proprie, Marcus proprie. Lucas proprie. » — Le douzième : « Canon X, in quo Lucas proprie, Johannes proprie. » — Ce sont les canons d'Eusèbe. Dans les intervalles des colonnes sont reproduits les passages corrélatifs des divers évangiles, représentés par des chiffres.
Dimensions 322 × 230 mm
Reliure Reliure peau jaune, sur bois
Présentation du contenu

Aux pages 18, 19, on lit l'inscription suivante, en belles capitales, rouges et noires, entremêlées d'onciales et de lettres enclavées :

« Versus sancti Gregorii papae. »


Virgo parens hac luce
Deumque virumque creavit,
Gnara puerperii, nescia conjugii.
Obtulit haec visis uterum docuitque futuros...
Sic voluit nasci domuit qui crimina mundi,
Et mortem jussit, mortuus ipse, mori.


Ces vers ont été publiés par Barth, Adversaria, p. 2663, et par Gruter, Inscriptiones, p. 1174, etc., qui les attribuent à un ancien poëte, André.

Ce manuscrit, conservé parfaitement intact, est formé de 17 cahiers de 8 feuillets chacun, plus 2 feuillets à la fin. Le premier cahier ne porte aucune marque, mais il appartient certainement au manuscrit primitif ; c'est celui qui contient les portiques et l'inscription en vers. Les autres cahiers, à partir du second, ont au milieu de la marge inférieure de leur 8e feuillet une signature en lettres, commençant par A et finissant par Q. Les chiffres et toutes les initiales sont à l'encre rouge. Au commencement de chaque évangéliste, on trouve une très grande lettre, richement ornée en or et en couleurs avec des figures d'animaux, au milieu de laquelle on voit l'évangéliste assis, écrivant sonévangile ; chacun est accompagné de son animal symbolique. Le commencement du texte en capitales coloriées, de grandes formes et souvent enchevêtrées, complète ces 4 tableaux qui remplissent presque la page.

Les gardes actuelles de ce volume ont été formées avec le vidimus d'un acte de 1408, pour la remise de la ville de Pise aux cardinaux des deux obédiences, qui voulaient s'y réunir pour mettre fin au schisme.

Le présent manuscrit est sans contredit le plus ancien qui soit à la Bibliothèque Méjanes. Après avoir appartenu à Saint-Sauveur jusqu'à la Révolution, il fut acquis par M. de Saint-Vincens.

Cf. Rouard, Catal. des mss. de la B. M., 1-11.

Document(s) de substitutionLe manuscrit est numérisé et disponible dans la bibliothèque numérique de la Bibliothèque Méjanes.Numérisation(s)Voir la numérisation
Bibliographie Joseph Billioud, "Manuscrits à enluminures ... Manuscrits caloringiens IXe-XIIe siècles", iLes Bouches-du Rhône, encyclopédie départementale. - Paris : Librairie Honoré Champion ; Marseille : Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 1924, t. II, p. 881-885
Léon-G. Pélissier, Notes sur quelques manuscrits de la bibliothèque Méjanes (Aix-en-Provence). - Paris : Librairie Emile Bouillon, 1894, p. 1
Annette Brasseur, Urgo parens : le destin d'une épigramme latine des premiers siècles de notre ère. - Genève : Droz, 2006.
Index

André, poèteVers à lui attribués

Grégoire (Saint), papeVers à lui attribués

AixHistoire ecclésiastique. Livres liturgiques. Évangéliaire

Canons des évangiles - Evangiles Evangiles

Retour en haut de page