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Modifié le : 16/01/2019

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Etablissement de conservation
Bibliothèque Marceline Desbordes-Valmore. Douai, Nord Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements. Série in-quarto — Tome VI. Douai
Cote 1-1239
Titre Manuscrits de la bibliothèque municipale de Douai
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque municipale de Douai, Ms. X, fol. Y.


Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) C. Dehaisnes
Commanditaire Ministère chargé de la Culture et Ministère chargé de l'Enseignement supérieur
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de l'édition imprimée 1878
Date de la version électronique 29 février 2008
Création Créé par conversion rétrospective de l'édition imprimée : [Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Série in-quarto]. Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques des départements. Publié sous les auspices du Ministre de l'Instruction publique — Tome VI. Douai. Paris, Imprimerie nationale, 1878.
Numérisation et rendu en mode texte réalisés par la société AIS (Paris, France). Encodage effectué selon la DTD EAD-2002 par la société ArchProteus (Vancouver, Canada) le 29 février 2008
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Notes

Autre(s) fichier(s) lié(s) à cette institution:

Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMBPF-591786101-01a
Présentation du contenu
Titre ÉCRITURE SAINTE
Catalogue général des manuscrits
Description du contenu
N° :  12 Support :  Parchemin Importance matérielle :  113 feuillets Dimensions  290 mm × 190 Reliure :  Reliure en veau, datant du XVIIIe siècle Autres caractéristiques matérielles :  Écriture minuscule mélangée de quelques restes de cursive, sur deux colonnes de trente et une lignes, réglées à la pointe sèche ; trois grandes initiales ornées, aux feuillets 1, 38 et 78 ; les canons évangéliques et les initiales, par leurs ornements, semblent indiquer que l'on a imité les manuscrits de l'Italie. Bien conservé Présentation du contenu : A ces remarques nous ajouterons quelques observations qui préciseront d'une manière presque exacte la date de ce calendrier. Parmi les fêtes, on trouve au 12 mai la dédicace de la basilique de Sainte-Marie-des-Martyrs, et au 29 septembre celle de l'église de Saint-Michel-Archange, fêtes instituées par Boniface IV (607 à 615) : ce calendrier est donc postérieur au commencement du VIIe siècle. Mais, d'un autre côté, on n'y trouve ni la fête de saint Grégoire qui, mort en 614, fut vénéré à Rome de 20 à 30 ans plus tard, ni l'Annonciation, fête qui, d'après le concile de Tolède, était généralement observée en 656, ni l'Exaltation de la sainte Croix, fête qui devint presque générale en 631. (Gavanti, Commentaria de Rubricis Breviarii Romani, sæc. VII, cap. X, no XI.) On peut donc conclure que ce calendrier a été rédigé entre 615 et 631. La comparaison avec d'autres calendriers conduit à la même conclusion. Le savant bibliothécaire du Vatican, Allacci, a publié un calendrier romain qui ne diffère de celui dont nous parlons que par quelques fêtes qu'il a en plus, notamment celle de saint Grégoire, de la translation du corps de saint Léon, de l'Annonciation, de l'Invention et de l'Exaltation de la sainte Croix. L'absence de ces fêtes dans notre codex prouve qu'il est plus ancien que celui de la Vaticane, auquel Allacci assigne la date de 640 : ces fêtes ont été établies de 630 à 640. (Allacci, De ecclesiæ occidentalis atque orientalis perpetua consensione ; Cologne 1649, c. 1487 et sq.) Le célèbre calendrier romain de Sainte-Geneviève, édité par l'érudit Jean Fronteau, et remontant d'après lui à 650, offre aussi ces fêtes, qui ne se trouvent pas dans le calendrier du manuscrit de Marchiennes. (Johannes Fronto, Calendarium Romanum nongentis annis antiquius ex manuscripto S. Genovevæ aureis characteribus exarato, in-8o ; Paris, 1652.) Il est aussi antérieur aux plus anciens martyrologes et calendriers publiés par Mabillon, Martène, van Roswey, Gilles Boucher. (Thesaurus novus anecdotorum t. III, 1543 à 1618 ; Rosweydus, Vetus romanum martyrologium, Antuerp. 1613 ; Ægidius Bucherius, In canonem paschalem Commentarius... Antuerp. 1633, p. 267 et 199.) Son antiquité le rend un monument important pour l'étude des origines chrétiennes. Au folio 36, on lit, d'une main du IXe siècle, un inventaire des objets que renfermait une sacristie, sans doute celle de Marchiennes. « Filateria XVI. Stolæ V. Casulæ VIII. Facitercula VIII. Tunichelli V. Dalmatica IV. Cappæ X et VIII. Pallia XXV. Manutergia X et VIII. Albæ XL. Cortinæ lineæ IV. Laneæ IV. Cortinæ pallii II. Dossales II. Bancholia IV. Calices IV. Cruces III. Baculi II. Altare II. Textus Evangelii III. » Note : Abbaye de Marchiennes. G. 479, D. 27.
12
Date Fin du VIIIe siècle
Langue latin
Support Parchemin
Importance matérielle 113 feuillets
Dimensions 290 mm × 190
Reliure Reliure en veau, datant du XVIIIe siècle
Autres caractéristiques matérielles Écriture minuscule mélangée de quelques restes de cursive, sur deux colonnes de trente et une lignes, réglées à la pointe sèche ; trois grandes initiales ornées, aux feuillets 1, 38 et 78 ; les canons évangéliques et les initiales, par leurs ornements, semblent indiquer que l'on a imité les manuscrits de l'Italie. Bien conservé
Présentation du contenu A ces remarques nous ajouterons quelques observations qui préciseront d'une manière presque exacte la date de ce calendrier. Parmi les fêtes, on trouve au 12 mai la dédicace de la basilique de Sainte-Marie-des-Martyrs, et au 29 septembre celle de l'église de Saint-Michel-Archange, fêtes instituées par Boniface IV (607 à 615) : ce calendrier est donc postérieur au commencement du VIIe siècle. Mais, d'un autre côté, on n'y trouve ni la fête de saint Grégoire qui, mort en 614, fut vénéré à Rome de 20 à 30 ans plus tard, ni l'Annonciation, fête qui, d'après le concile de Tolède, était généralement observée en 656, ni l'Exaltation de la sainte Croix, fête qui devint presque générale en 631. (Gavanti, Commentaria de Rubricis Breviarii Romani, sæc. VII, cap. X, no XI.) On peut donc conclure que ce calendrier a été rédigé entre 615 et 631. La comparaison avec d'autres calendriers conduit à la même conclusion. Le savant bibliothécaire du Vatican, Allacci, a publié un calendrier romain qui ne diffère de celui dont nous parlons que par quelques fêtes qu'il a en plus, notamment celle de saint Grégoire, de la translation du corps de saint Léon, de l'Annonciation, de l'Invention et de l'Exaltation de la sainte Croix. L'absence de ces fêtes dans notre codex prouve qu'il est plus ancien que celui de la Vaticane, auquel Allacci assigne la date de 640 : ces fêtes ont été établies de 630 à 640. (Allacci, De ecclesiæ occidentalis atque orientalis perpetua consensione ; Cologne 1649, c. 1487 et sq.) Le célèbre calendrier romain de Sainte-Geneviève, édité par l'érudit Jean Fronteau, et remontant d'après lui à 650, offre aussi ces fêtes, qui ne se trouvent pas dans le calendrier du manuscrit de Marchiennes. (Johannes Fronto, Calendarium Romanum nongentis annis antiquius ex manuscripto S. Genovevæ aureis characteribus exarato, in-8o ; Paris, 1652.) Il est aussi antérieur aux plus anciens martyrologes et calendriers publiés par Mabillon, Martène, van Roswey, Gilles Boucher. (Thesaurus novus anecdotorum t. III, 1543 à 1618 ; Rosweydus, Vetus romanum martyrologium, Antuerp. 1613 ; Ægidius Bucherius, In canonem paschalem Commentarius... Antuerp. 1633, p. 267 et 199.) Son antiquité le rend un monument important pour l'étude des origines chrétiennes. Au folio 36, on lit, d'une main du IXe siècle, un inventaire des objets que renfermait une sacristie, sans doute celle de Marchiennes. « Filateria XVI. Stolæ V. Casulæ VIII. Facitercula VIII. Tunichelli V. Dalmatica IV. Cappæ X et VIII. Pallia XXV. Manutergia X et VIII. Albæ XL. Cortinæ lineæ IV. Laneæ IV. Cortinæ pallii II. Dossales II. Bancholia IV. Calices IV. Cruces III. Baculi II. Altare II. Textus Evangelii III. »
Mention de provenance

Abbaye de Marchiennes. G. 479, D. 27.

Numérisation(s)Des éléments de décor du manuscrit ont été numérisés par l’IRHT. Ils sont consultables dans la Bibliothèque virtuelle des manuscrits médiévaux.

Décors numérisés – BVMM

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